Au XVIIe siècle, Isaac Newton propose une description corpusculaire de la nature de la lumière. Elle serait composée de particules sans masse projetées à grande vitesse en ligne droite par les différentes sources lumineuses. Parallèlement à cela, Huygens développe une théorie ondulatoire. Il définit donc la lumière comme une onde semblable aux ondes mécaniques que l'on peut observer à la surface de l'eau.
Pendant longtemps les physiciens ont formé deux clans opposés : la lumère devait être soit une onde, soit des particules, mais pas les deux à la fois. Au début du XIXe siècle, les expériences de Thomas Young et Augustin Fresnel sur les interférences lumineuses viennent confirmer la nature ondulatoire de la lumière.
Au début du XXe siècle, Einstein propose une explication de l'effet photoélectrique en introduisant la notion de photon. L'énergie ne serait plus transportée par l'onde de manière uniforme mais sous forme de paquets d'énergie : les photons. C'est le début de ce que l'on appellera par la suite la dualité onde-corpuscule qui est un principe fondamental de la mécanique quantique : la lumière est à la fois une onde et un flot de particules.
Les scientifiques ont dés lors cherché à réaliser des expériences qui prouvent le comportement ondulatoire d'une seule particule. Pour cela, ils ont envoyé un seul photon à la fois sur des montages interférométriques anciens tel que le dispositif des fentes d'Young. Dans ces conditions, la figure d'interférences est conservée ce qui prouve la dualité onde-corpuscule de la lumière.